L’univers de l’artiste Jocelyne Cognard est multiple, certainement lié à sa vie mosaïque.
Née à Coblence-Metternick en Allemagne, un passage en Algérie à Tlemcen, puis retour dans la maison familiale à Grasse, ses parents se fixent à Grenoble pour quelques années.
Elle commence par la danse, de formation classique à Grenoble, au Conservatoire de la Danse puis une année à l’école de Marika Besobrasova à Monte-Carlo. Elle entre au corps de ballet du théâtre de Liège. Au bout de trois mois, ayant décroché un contrat dans la Compagnie du Ballet Opéra de Lyon elle quitte la Belgique pour « La Capital des Gaules ». Là, elle travaille avec des chorégraphes venus des quatre coins du monde dont les techniques varient du classique au moderne.
La danse demande une grande rigueur, c’est une approche de son être dans l’espace de la scène et l’intimité de la musique, quelques fois on arrive au jaillissement de l’Essentiel…
Les tournées en France, en Europe, aux Amériques scellent en elle des atmosphères, des ressentis, des vies très différents.
Devenue soliste dans la compagnie, pourtant elle part sur une nouvelle route, celle de l’artisanat avec Christian qui ouvre son atelier d’ébénisterie d’art en Normandie, à Pont-Audemer. Découverte du travail en atelier, des stages à Paris à l’école Boulle, à Rouen pour l’apprentissage de techniques. Au menu: vernis au tampon, marqueterie, vieillissement des bois et patines.
Pour Jocelyne c’est une nouvelle résonance dans la création par les mains, dans la matière, le bois, l’histoire des hommes au travers des meubles.
Une trentaine d’années plus tard et durant cette période, une rencontre qui au fil du temps va devenir importante, l’artiste peintre Guillaume de Saint Pierre. Il a ouvert son école d’art graphique à Pont-Audemer et Honfleur.
Naissance d’un horizon dans l’expression par les couleurs et leurs vibrations, la perspective, l’exigence…
La voici projetée dans ce monde artistique de la peinture qui ne la quitte plus et que vous pouvez suivre en surfant sur son site.
La peinture est une manière d’être, la tentation de respirer dans un monde irrespirable. Jean Bazaine